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Projet des nouveaux statuts de l'université (Conseils du 29 au 31 janvier 2014)
Version actuelle des statuts de Paris-Lumières (24/2/2014)
Lettre des présidents de Paris 8 et Paris 10 au ministère. Réponse de G. Fioraso aux présidents des universités françaises.
››› Commentaire de Pour Paris 8 !
Nouvelle loi : plus d'élection directe des membres des conseils d'administration des COMUE !
Pétition SLU contre la loi Fioraso (8045 signatures en quatre jours) ; Lettre à Benoit Hamon.

Á lire d'urgence : texte ministériel sur le "second programme d'investissement d'avenir" distinguant, par voie de concours, une dizaine d'établissements d'excellence (une dizaine d'universités ou d'écoles groupées et financées) et les autres. Commentaires

Réunissons-nous pour en parler…

Au printemps prochain, les conseils de notre université vont être renouvelés. D’ici là, nous allons avoir droit à un retour du discours militant dont, sans être prophètes, nous pouvons donner ici quelques traits essentiels.

Tout d’abord, tous nous expliqueront qu’ils sont contre la LRU, que l’essentiel, c’est de tenir bon sur des principes ! Le problème, c’est qu’ils ne nous diront pas grand-chose de ces principes, ni surtout des modalités pratiques grâce auxquelles les appliquer.

Tous se diront pour la collégialité, mais ceux d’entre eux qui seront élus nous expliqueront quelques semaines plus tard que les conseils élus sont seuls garants d’une démocratie représentative qui se suffit à elle-même pour « gérer » des questions qui concernent cependant toute la communauté universitaire et n’ont pas à lui rendre de comptes.

Tous se diront contre l’odieuse politique d’excellence, mais ceux d’entre eux qui seront élus nous expliqueront quelques semaines plus tard qu’un esprit de « responsabilité » nous conduit à être de tous projets initiés par le Ministère pour introduire entre universités une concurrence sans fin.

Tous se diront pour la diversité des recherches, mais ceux d’entre eux qui seront élus nous expliqueront quelques semaines plus tard que la « science » se donne sous les mêmes formes que ce soit pour un diplôme de juriste ou d’artiste, d’informaticien ou d’historien, de psychologue ou de géographe.

Tous se diront contre les modes d’évaluation imposés par le Ministère, mais ceux d’entre eux qui seront élus nous expliqueront quelques semaines plus tard que les « bonnes » équipes sont celles qui ont reçu une bonne note délivrée par l’AERES.

Tous se diront pour le débat et la saine confrontation des points de vue, mais déjà ils nous expliquent que leurs réunions sont ouvertes à « ceux qui se reconnaissent dans leurs textes »…

Alors, précisément, RÉUNISSONS-NOUS pour en débattre.

Comment faire vivre, entre nous, une vraie démocratie lorsque la loi veut que tous les pouvoirs soient dans les mains d’un(e) président(e) ?

Quels sont les principes sur lesquels nous voulons continuer de tenir et par quels moyens ?

Comment permettre l’hétérogénéité des savoirs, des pratiques et dans un même temps conserver une politique commune à l’université ?

Sous quelles procédures engager des arbitrages au sein de l’université qui ne se parent pas de l’intérêt général pour défendre l’intérêt particulier des formations les mieux représentées dans les instances ?

Au-delà de ces premières questions, pouvons-nous, ensemble, tenter de voir s’il est encore possible de concevoir une université qui soit un authentique lieu de résistance, de recherche et de création ?

Réunion le MARDI 17 JANVIER à 18H en D003 (version PDF)

D. Archambault, R. Barbanti, C. Bourdais, J.-J Bourdin, M. Dagois, A. Dalage, I. Diener, V. Godard, E. Lecerf, G. Loizillon, J. Méhat, O. Moll, P. Nys, J.-P. Olive, J. Perrin, J.-H. Roger, C. Roquet, M. Solomos, C. Sorin.

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