Dans les
semaines
qui
viennent va
être
prise une
décision
qui engage
l’avenir
de notre
université,
voire
son
existence
même en
tant
qu’espace
autonome de
construction
et de
diffusion
des
savoirs. En
application
de
l’article
62 de
la loi
Fioraso
votée au
parlement
l’été
dernier,
toutes les
universités
françaises
doivent
choisir une
forme de
regroupement,
suivant la
logique
d’une
politique
de site.
Dans cette
perspective,
trois
solutions
sont
proposées
: la
création
d’un
nouvel
établissement
par «
fusion »,
le
regroupement
en «
communauté
d’universités
et
d’établissements
» (CUE),
le
regroupement
en «
association
».
Nous ne
sommes pas
opposés,
bien au
contraire,
à des
relations
étroites
avec
d’autres
universités,
notamment
avec
l’Université
Paris Ouest
Nanterre
La Défense
qui, au
sein du
PRES, est
notre
partenaire
privilégié.
Ces
relations
peuvent
même
contribuer
à enrayer
la logique
dominante
de la
concurrence
entre
les
établissements,
accrue
depuis la
loi LRU.
Mais alors
que le
regroupement
en
association,
proposé
par la
loi, offre
une forme
confédérale
souple et
qui
préserve
la
personnalité
morale et
l’autonomie
budgétaire
de chaque
composante,
il nous
semble très
dangereux
de choisir
la forme
plus
contraignante
qu’est la
CUE, même
apparemment
non
fusionnelle,
pour au
moins trois
motifs :
1/ Le
choix de
la CUE
est
irréversible,
2/ Le
choix de
la CUE
implique un
«
transfert
»,
et non
un «
partage »,
de
compétences
et de
prérogatives,
3/ La
CUE
s’inscrit
dans une
logique de
concurrence
entre les
différentes
communautés
d’universités.
En tout
état de
cause, le
calendrier
privilégié
(il est
question
d’un vote
sur les
statuts au
conseil
d’administration
de Paris
8 dès
février)
ne saurait
faire
l’économie
d’un
débat en
dehors
comme à
l’intérieur
des
conseils.
C’est là
un choix
décisif
mettant en
jeu
l’autonomie
et la
capacité
d’initiative
qui ont
permis à
Paris 8,
depuis sa
création,
d’avoir
dans
l’enseignement
supérieur
et la
recherche
une
histoire
et un
rôle
singuliers.
A ce
titre,
nous
demandons
que le
vote dans
les
instances
représentatives
de notre
communauté
n’ait pas
lieu avant
une
discussion
collective
sur la
forme de
regroupement
dans
laquelle
notre
université
doit
s’engager.
Cette pétition
est lancée
par
l’association
loi 1901
Pour Paris8 !Elle
s’adresse
à tous
les
personnels
–
titulaires,
contractuels
ou
vacataires
– de
l’Université
Paris 8
actuellement
en
activité.
Elle sera
communiquée
aux
présidents
des
Universités
Paris 8
et Paris
Ouest
Nanterre
La Défense,
ainsi qu’au
président
du «
PRES Paris
Lumières
». Elle
sera
également
envoyée
aux médias
nationaux
et au
Ministère
de
l’Enseignement
Supérieur
et de
la
Recherche.
lire le texte intégral de cette pétition
lire la réponse de Pour Paris 8 ! aux accusations du groupe « Air à Paris 8 »
AG
Projet des nouveaux statuts de l'université (Conseils du 29 au 31 janvier 2014)
Version actuelle des statuts de Paris-Lumières (24/2/2014)
Lettre des présidents de Paris 8 et Paris 10 au ministère. Réponse de G. Fioraso aux présidents des universités françaises. ››› Commentaire de Pour Paris 8 !
Nouvelle loi : plus d'élection directe des membres des conseils d'administration des COMUE !
Pétition SLU contre la loi Fioraso (8045 signatures en quatre jours) ; Lettre à Benoit Hamon.
Version actuelle des statuts de Paris-Lumières (24/2/2014)
Lettre des présidents de Paris 8 et Paris 10 au ministère. Réponse de G. Fioraso aux présidents des universités françaises. ››› Commentaire de Pour Paris 8 !
Nouvelle loi : plus d'élection directe des membres des conseils d'administration des COMUE !
Pétition SLU contre la loi Fioraso (8045 signatures en quatre jours) ; Lettre à Benoit Hamon.
Á lire d'urgence : texte ministériel sur le "second programme d'investissement d'avenir" distinguant, par voie de concours, une dizaine d'établissements d'excellence (une dizaine d'universités ou d'écoles groupées et financées) et les autres. Commentaires
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire