L’association
Pour
Paris
8
!
se
réjouit
qu’un
premier
débat
soit
organisé
à
Paris
8
le
lundi
10
février
à
12
heures
(amphi
D
001)
autour
de
la
question
du
regroupement
des
universités.
Elle
appelle
tous
les
collègues
–
administratifs
et
enseignants
–,
ainsi
que
tous
les
étudiants
à
y
participer.
Les choix
qui nous
sont
proposés,
rappelons-le,
sont au
nombre de
trois :
la fusion
– dont
personne,
en tout
cas
officiellement,
ne veut
–, la
communauté
d’universités
– que
défend la
direction
actuelle –
et
l’association
–
troisième
solution
dont nous
souhaitons,
avec plus
de 200
collègues
qui ont
déjà
signé
notre
pétition,
qu’elle
soit
examinée
avec
attention.
La
communauté
d’universités,
en effet,
nous
apparaît comme
un choix
dangereux,
quelle que
soit la
bonne
volonté
des
participants.
Elle
revient à
édifier
une
véritable
usine à
gaz, où
viendront
se
superposer,
aux
conseils de
l’université
(conseil
d’administration
et conseil
académique,
englobant
les anciens
conseil
scientifique
et
conseil
des
études
et
de la
vie
universitaire),
trois
nouvelles
instances
(conseil
d’administration,
conseil
académique,
conseil des
membres).
Parmi
celles-ci
le conseil
d’administration
se verra
doté de
pouvoirs
considérables,
alors même
que nous
n’y
aurons pas,
par
définition,
la
majorité.
L’idée
que les
transferts
de
compétence
seront
limités
risque fort
d’être
une
illusion
dans ce
dispositif,
conçu
comme
pré-fusionnel.
C’est à
ce principe
même du
transfert,
au bénéfice
d’une
instance
lointaine
où nous
serons
faiblement
représentés,
qu’il
faut
s’opposer.
La manière
opaque dont
se
construit
aujourd’hui
le contrat
de site
nous montre
qu’une
procédure
au plus
près des
acteurs est
nécessaire
et ne
peut pas
se faire
de manière
verticale.
Avec la
communauté,
notre
destin
collectif
nous
échappera
très vite,
et ce
d’autant
plus que
nous ne
pourrons
même pas
faire le
choix d’en
sortir,
sauf à
obtenir
l’accord
de son
conseil
d’administration.
L’association
est un
système
beaucoup
moins
contraignant.
Elle
s’inscrit
pleinement
dans le
cadre de
la loi.
Elle
n’implique
pas la
construction
d’un
nouvel
étage dans
un
mille-feuilles
administratif.
Elle repose
sur le
partage, et
non le
transfert
de
compétences.
Elle laisse
libre
chacun des
partenaires,
puisqu’il
est
possible
d’y
mettre fin
quand on
le
souhaite, y
compris
pour
s’engager
dans une
communauté
d’universités.
Elle permet
de conserver le
contrat
de site
en cours
de
discussion,
puisque
seul change
le lien
juridique
entre les
universités
partenaires.
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