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Projet des nouveaux statuts de l'université (Conseils du 29 au 31 janvier 2014)
Version actuelle des statuts de Paris-Lumières (24/2/2014)
Lettre des présidents de Paris 8 et Paris 10 au ministère. Réponse de G. Fioraso aux présidents des universités françaises.
››› Commentaire de Pour Paris 8 !
Nouvelle loi : plus d'élection directe des membres des conseils d'administration des COMUE !
Pétition SLU contre la loi Fioraso (8045 signatures en quatre jours) ; Lettre à Benoit Hamon.

Á lire d'urgence : texte ministériel sur le "second programme d'investissement d'avenir" distinguant, par voie de concours, une dizaine d'établissements d'excellence (une dizaine d'universités ou d'écoles groupées et financées) et les autres. Commentaires

IL EST TEMPS D’ÊTRE INVENTIFS !

L’association Pour Paris 8 ! se réjouit qu’un premier débat soit organisé à Paris 8 le lundi 10 février à 12 heures (amphi D 001) autour de la question du regroupement des universités. Elle appelle tous les collègues – administratifs et enseignants –, ainsi que tous les étudiants à y participer.
Les choix qui nous sont proposés, rappelons-le, sont au nombre de trois : la fusion dont personne, en tout cas officiellement, ne veut –, la communauté d’universités que défend la direction actuelle et l’association troisième solution dont nous souhaitons, avec plus de 200 collègues qui ont déjà signé notre pétition, qu’elle soit examinée avec attention.
La communauté d’universités, en effet, nous apparaît comme un choix dangereux, quelle que soit la bonne volonté des participants. Elle revient à édifier une véritable usine à gaz, viendront se superposer, aux conseils de l’université (conseil d’administration et conseil académique, englobant les anciens conseil scientifique et conseil des études et de la vie universitaire), trois nouvelles instances (conseil d’administration, conseil académique, conseil des membres). Parmi celles-ci le conseil d’administration se verra doté de pouvoirs considérables, alors même que nous n’y aurons pas, par définition, la majorité. L’idée que les transferts de compétence seront limités risque fort d’être une illusion dans ce dispositif, conçu comme pré-fusionnel. C’est à ce principe même du transfert, au bénéfice d’une instance lointaine nous serons faiblement représentés, qu’il faut s’opposer. La manière opaque dont se construit aujourd’hui le contrat de site nous montre qu’une procédure au plus près des acteurs est nécessaire et ne peut pas se faire de manière verticale. Avec la communauté, notre destin collectif nous échappera très vite, et ce d’autant plus que nous ne pourrons même pas faire le choix d’en sortir, sauf à obtenir l’accord de son conseil d’administration.
L’association est un système beaucoup moins contraignant. Elle s’inscrit pleinement dans le cadre de la loi. Elle n’implique pas la construction d’un nouvel étage dans un mille-feuilles administratif. Elle repose sur le partage, et non le transfert de compétences. Elle laisse libre chacun des partenaires, puisqu’il est possible d’y mettre fin quand on le souhaite, y compris pour s’engager dans une communauté d’universités. Elle permet de conserver le contrat de site en cours de discussion, puisque seul change le lien juridique entre les universités partenaires.

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