Débattre à Paris 8: Mise à mort d'Experice-Paris 8 : Acte II

AG

Projet des nouveaux statuts de l'université (Conseils du 29 au 31 janvier 2014)
Version actuelle des statuts de Paris-Lumières (24/2/2014)
Lettre des présidents de Paris 8 et Paris 10 au ministère. Réponse de G. Fioraso aux présidents des universités françaises. ››› Commentaire de Pour Paris 8 !
Nouvelle loi : plus d'élection directe des membres des conseils d'administration des COMUE !
Pétition SLU contre la loi Fioraso (8045 signatures en quatre jours) ; Lettre à Benoit Hamon.

Á lire d'urgence : texte ministériel sur le "second programme d'investissement d'avenir" distinguant, par voie de concours, une dizaine d'établissements d'excellence (une dizaine d'universités ou d'écoles groupées et financées) et les autres. Commentaires

Mise à mort d'Experice-Paris 8 : Acte II

Un ethnocide est en train de se dérouler dans un silence quasi général à Paris 8. Après Anthropologie, Sciences de l'éducation-Experice. Ensuite à qui le tour ? L'IED ? Maghreb-Europe ? … Dans la logique suivie actuellement par la direction de l'Université une composante historique et fondatrice de notre université et des Sciences de l'éducation est actuellement condamnée à disparaître : celle d'une université ouverte (et à distance) aux travailleurs, aux non-bacheliers, aux étudiants du monde entier, à tous les âges de la vie. Celle de méthodes d'innovation pédagogique comme l'analyse institutionnelle, la recherche-action, le journal, les histoires de vie, les pédagogies de l'enseignement à distance et une spécialité unique en France "Éducation tout au long de la vie". Lire la suite

Message de Jean-Louis Le Grand, un professeur enragé.
Voir le texte de soutien de René Barbier.

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Manifestation du 8 avril

Aujourd’hui, mardi 8 avril 2014, près de 500 étudiants, personnels enseignants et personnels BIATOSS se sont mobilisés pour manifester dans l’université contre le refus de dialogue et de concertation sur tous les problèmes qui touchent la communauté universitaire.

Paris 8 n’a pas connu une si forte mobilisation depuis fort longtemps !

A l’issue de la manifestation, nous avons décidé de poursuivre par une assemblée générale à l’amphi X tout en maintenant une présence dans le patio. A la fin de l’AG, il a été décidé de retourner dans le patio.

Après un passage éclair de la police, sur un « appel anonyme », à 17h il ne reste presque plus que des étudiants dans le patio, mais aucune personne n’est séquestrée : le directeur de cabinet, la chef de cabinet, la directrice générale des services circulent librement dans les couloirs et la présidente pourrait en faire tout autant si elle le souhaitait.

Nous appelons l’ensemble des étudiants, personnels enseignants et personnels BIATOSS à se retrouver le jeudi 10 avril à 9h00 à l’entrée de l’université pour continuer et amplifier la mobilisation jusqu’à ce qu’un véritable dialogue s’instaure.

La Ferc-sup CGT, La Dionysoise, Le SGEN-CFDT, Des étudiants, personnels enseignants et personnels BIATOSS mobilisés. Voir le tract de la CGT Ferc-sup. Lire le tract intersyndical, l'appel de la CGT, et celui du collectif Paris8-Version originale.

Récit

Autour de 20h, après que la présidente ait quitté les lieux et sans qu'aucune des personnes présentes n'ait manifesté d'agressivité, les services de la présidence ont décidé de faire appel à la police avec l'alternative suivante : soit vous partez, soit nous demandons aux policiers de vous évacuer. Les personnels présents de la Dionysoise et moi-même avons essayé de convaincre M. Vétélé, Mme Buissou et Mme Lemeunier de renoncer à donner l'ordre d'évacuation considérant que le patio était confiné et que les étudiants (50 à 70) étaient fermement décidés à rester. Il nous ont demandé de convaincre nous-mêmes les étudiants de partir, ce que nous avons refusé, ont reporté la responsabilité sur nous (en cas d'incendie pendant la nuit, vous serez responsables) ont qualifié nos craintes de voir cette intervention dégénérer en "mélo".

Nous sommes restés, par solidarité avec les étudiants qui sont ceux de notre université. Ce que j'ai vu : ils ont été frappés (s'attendait-on à ce qu'ils se laissent séparer sans résister ?), une étudiante de notre département à été tirée par la boucle d'un sac qui lui enserrait la gorge pendant qu'on lui faisait une clé de bras, un autre a été strangulé pour le faire lâcher prise ! Je n'ai pas vu le reste, ayant été moi-même "évacuée" par la force.

Ces méthodes sont inqualifiables, et témoignent du mépris avec lequel nos revendications sont traitées.
Soyons solidaires avec nos étudiants puisqu'ils le sont avec nous.

Marion Tillous
& la Dionysoise

[lire le tract étudiant,
un autre récit de la journée sur SLU,
et le courrier de D. Tartakowsky]

Motions, prises de position

Compte-rendu du CA du 28 mars 2014 (E. Lecerf) Réactions, Propositions.

Pétition réunissant des enseignants de toute l'université
Deuxième motion de littérature française
Pétition de l'UFR AES-Économie-Gestion, s'associant à la motion des enseignants, 27 mars 2014
Motion du département Géographie, 13 mars 2014
Licence histoire « Refus de rendre les maquettes du Lmd3 bis cette année »
AG des enseignants, 19 mars 2014
Motion d’Études littéraires anglaises, 10 mars 2014
Motion du département Danse, 12 mars 2014
Motion de l'AG du 6 mars 2014
Motion du centre des études féminines, 28 fev 2014
Motion du département de sociologie (6/2/2014)
Motions du département de philosophie : 18 fev 2014, 12 mars 2014
Motion de la réunion thématique «Normes et problématiques sociopolitiques» à Paris 8 (20 janvier 2014)
Motion de l'UFR Arts ( janvier 2014)
Communiqué du syndicat FERC Sup CGT sur la réunion du Comité des personnels enseignants (9 janvier 2014)
Motion de l'AG des personnels de Paris 8 (19 dec 2013)
Motion des délégués syndicats au CPU (17 dec 2013)

Motion du Conseil Académique de l'Université de Strasbourg (20 janvier 2014).
Communiqué de 9 élus au Conseil d'administration de Strasbourg
Motion de l'AG à Strasbourg

Denis Berger

Denis Berger (1932-2013) nous a quitté il y a un an. Intellectuel, militant de la lutte anticolonialiste et de la gauche critique, il fut l’un des piliers du département de science politique et de l’université Paris 8. Il s’illustra notamment dans son soutien constant aux étudiants étrangers. Une journée d’étude est organisée à sa mémoire. Elle permettra à travers lui de revenir sur la lutte pour l’indépendance de d’Algérie, sur les mutations de la gauche radicale au cours des dernières décennies et sur le rôle de Paris 8 dans le débat intellectuel et la formation universitaire.