Comme on pouvait s'y attendre, la réunion publique, mercredi 27 avril, a abouti à la publication d'une lettre ouverte, d'un ton néanmoins apaisant, adressé aux signataires du Communiqué de la présidence, signé par une centaine de membres des personnels de Paris 8. Une nouvelle AG a été en outre prévue.
Au cours de cette réunion, des remarques de plusieurs participants se sont fait entendre sur la manière dont avait été obtenues ces signatures. Nous savons que certains d'entre les « signataires » – et non des moindres – ont exigé que leurs noms n'y apparaissent plus. Le récit de la réunion entre l'intersyndicale et l'équipe présidentielle, le 8 avril, a fait état de la violence inhabituelle des propos tenus et de la mise en accusation par le président des syndicats BIATOSS convoqués.
À lire :
- le communiqué de la présidence de Paris 8 (9/4)
- le communiqué de la présidence de Paris 8 (9/4)
Chers collègues, chers amis,
RépondreSupprimerMon intervention à l’Assemblée générale organisée le 5 mai 2011 sur la question d’Apogée a été gravement perturbée par un certain nombre de personnes en désaccord avec mes propos. Je trouve cette méthode intolérable, surtout pour notre établissement qui se veut ouvert, dans tous les sens du terme. Ce texte a pour but de corriger certains malentendus, il sera bref.
• Notre université possède de nombreux atouts et elle doit les faire prévaloir dans le cadre de l’espace concurrentiel de l’enseignement supérieur qui se met en place, tant au niveau national, qu’européen, voire international. Il ne s’agit pas de soutenir ce marché en devenir, mais de permettre aux étudiants de Paris 8 d’intégrer un marché du travail ultra-concurrentiel.
• La LRU, qui a été votée par les instances démocratiques de notre pays est un cadre permettant cela.
• Le système Apogée est utilisé par la majorité des Universités françaises et malgré ses défauts, permet de nombreuses avancées, notamment en ce qui concerne le supplément au diplôme, outil stratégique s’il en est.
• La mise en place d’Apogée est une bonne chose pour notre établissement et ne doit pas être perturbée par des conflits de type corporatiste. Pour ces raisons, j’en appelle :
• A la présidence, qui doit renouer le dialogue avec le reste de la communauté universitaire et notamment les personnels administratifs, en première ligne dans la mise en place d’Apogée. Par ailleurs, la direction de l’Université doit s’attacher à mieux communiquer sur ce sujet qui constitue une préoccupation majeure pour tous les étudiants.
• Aux enseignants, afin qu’ils facilitent le travail des secrétariats, notamment en matière de rendu des notes.
• Aux personnels administratifs, afin qu’ils fassent preuve de solidarité, d’abnégation et de responsabilité dans l’exercice de leurs missions au service de la collectivité.
• Aux étudiants, afin qu’ils s’impliquent dans ce processus en faisant preuve de patience et de bonne volonté. Toutes les actions violentes qui pourraient être entreprises, ne feront que porter préjudice à toute la communauté universitaire.
• A titre d’exemple, je me porte volontaire pour tout travail administratif en lien avec Apogée (saisie des notes, des ECs…).
• Pour conclure, il s’agit pour toute la communauté universitaire de faire preuve de cohésion, afin que notre établissement soit reconnu par tous, comme il le mérite.
Abidin KRASNIQI
Etudiant en L3 de Sociologie et ne faisant partie d’aucune organisation